Ce jeudi 3 avril 2025, à la salle de réunion du Comité National Olympique et des Sports Burkinabè, s’est tenu une rencontre d’échange entre des figures nationales du sport et les acteurs de la lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) . Objectif, solliciter l’engagement de ces sportifs, pour éradiquer les MTN au Burkina Faso.
L’événement, placé sous le leadership du double champion du monde en triple saut, le Dr Hugues Fabrice Zango, a connu la présence de plusieurs sportifs de renom, dont le boxeur Abel Nikiema, surnommé « Le Percuteur », le bodybuilder Souleymane Songnaba, dit « Petit Pima », la bodybuildeuse Safoura Compaoré, ainsi que l’ancienne karatéka et présidente de RINGO SPORT ÉLITE, Gloria Guissou/Kabré.
Dr B. Ouoba, coordinatrice générale de la lutte contre les MTN, a officiellement présenté les 21 maladies tropicales négligées, soulignant que certaines restent méconnues du grand public. À l’issue des échanges, les acteurs du sport ont pris l’engagement de s’impliquer activement dans la sensibilisation et la lutte contre ces maladies dont certaines constituent toujours une urgence de santé publique.
Le champion du monde Hugues Fabrice Zango a exprimé sa surprise face à la persistance de ces maladies.
« J’étais surpris d’apprendre que ces maladies tropicales existent encore. À l’école primaire, nous en avions entendu parler, mais je ne pensais pas qu’elles représentaient encore un problème majeur. Mon objectif ici est de mobiliser davantage mes compatriotes sportifs pour qu’ils s’engagent à leur tour dans cette lutte. »
En marge de la rencontre, il a évoqué sa saison sportive, déjà marquée par deux médailles.
« Ma saison se passe très bien. Elle est particulière, car elle marquera probablement la fin de ma carrière. Mais mon objectif principal reste la défense de mon titre à Tokyo cet été. »
L’engagement du champion du monde a été salué par Mme Ouoba, qui s’est réjouie de son implication et espère que d’autres sportifs suivront son exemple pour contribuer à l’éradication des maladies tropicales négligées.
Ousmane Zoungrana
CS MÉDIAS