Le Burkina Faso accueille du 12 au 19 octobre 2025 la deuxième édition des Jeux de la Zone 3 de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA). Cet événement d’envergure continentale rassemble à Ouagadougou les délégations de neuf pays de l’Afrique de l’Ouest, venus célébrer le sport, l’unité et la fraternité africaine sous le leadership du président de la Zone 3, Jean Singapinda Yaméogo.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par le Grand Prix cycliste de l’ACNOA, disputé sur le Boulevard Thomas Sankara. Sur une distance de 132,6 kilomètres, la course a tenu toutes ses promesses, offrant un spectacle de haut niveau au public venu nombreux encourager les athlètes. Le Burkinabè Paul Daumont, sociétaire du Global Sports Communication (GSC), s’est imposé au terme d’une performance magistrale, bouclant la course en 3h 06mn 57s, à une vitesse moyenne de 42,556 km/h. Il devance ses compatriotes Daouda Soulama (AJCK) et Boureima Nana (AS Bessel), pour un podium 100 % burkinabè.

Cette entrée en matière victorieuse consacre le dynamisme du sport burkinabè et place le ton d’une semaine de compétitions qui s’annonce riche et prometteuse. L’ACNOA Zone 3 regroupe les Comités Nationaux Olympiques du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Libéria, du Mali, du Niger, du Nigeria et du Togo. À travers ces Jeux, elle vise à renforcer la coopération sportive, à promouvoir l’intégration régionale et à faire du sport un vecteur d’unité et de développement en Afrique.
Président de la Zone 3 de l’ACNOA, Jean Singapinda Yaméogo incarne cette vision d’un sport africain porteur de valeurs universelles. Pour lui, ces Jeux dépassent la simple dimension compétitive. « L’ACNOA incarne les valeurs de solidarité, de fraternité et d’unité. Ces Jeux visent à rassembler les Africains autour du sport et à montrer qu’à travers lui, nous pouvons promouvoir le vivre-ensemble et l’intégration du continent », a-t-il déclaré. Sa détermination et son engagement pour l’essor du mouvement olympique africain font de cette édition un véritable carrefour d’échanges et de fraternité.

La qualité de l’organisation et l’accueil réservé aux participants ont suscité l’admiration des délégations. Le président du Comité Olympique du Libéria a tenu à saluer les efforts du pays hôte : « Je salue les autorités burkinabè pour l’environnement favorable qu’elles ont créé. La mobilisation populaire et la bonne organisation prouvent que le Burkina Faso est capable d’accueillir de grands événements africains. » Ces propos du président Sylvester Dacosta Rennie résument le professionnalisme et la générosité du peuple burkinabè, dont l’hospitalité légendaire renforce l’image du pays comme pôle d’excellence sportive en Afrique de l’Ouest.
Les Jeux de l’ACNOA Zone 3 ne se résument pas à la compétition ; ils portent un message de fraternité et d’unité. À travers l’athlétisme, le handball, l’haltérophilie, le volleyball ou encore le cyclisme, les jeunes sportifs venus de toute la région écrivent une nouvelle page de l’histoire du sport africain. Sous le leadership éclairé de Jean Singapinda Yaméogo et le soutien actif du Comité National Olympique et des Sports Burkinabè (CNOSB), le Burkina Faso s’impose plus que jamais comme un modèle de coopération et d’intégration par le sport.
Au-delà des médailles et des performances, cette semaine de compétitions se veut un symbole fort d’une Afrique en mouvement, soudée autour de ses valeurs et consciente de sa force collective. Le message est clair : à Ouagadougou, le sport devient le langage universel d’une Afrique unie, ambitieuse et fière de son destin commun.
CS Médias









