Fidèle à ses promesses de campagne, le président américain Donald Trump a signé, ce mercredi 5 février, un décret interdisant aux athlètes transgenres de participer aux compétitions féminines. Baptisé « Garder les hommes hors des sports féminins », ce texte marque une nouvelle attaque contre la communauté transgenre, régulièrement ciblée par l’ancien et actuel 47e président des États-Unis.
Dès son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump avait exprimé sa volonté de lutter contre ce qu’il appelle la « folie transgenre ». Cette mesure, saluée par ses partisans conservateurs, vise à exclure les femmes transgenres des compétitions féminines, sous prétexte de garantir « l’équité dans le sport ».
Le Wall Street Journal rappelle que cette interdiction était un point clé de son programme électoral. Cette décision pourrait avoir des conséquences majeures sur les droits des personnes trans aux États-Unis et risque de relancer le débat sur l’inclusion dans le sport.
Si les conservateurs applaudissent cette initiative, les défenseurs des droits des personnes LGBTQ+ dénoncent une attaque discriminatoire. De nombreuses organisations sportives et associations de défense des droits humains annoncent déjà des recours contre ce décret, jugé transphobe et contraire aux principes d’égalité.
Cette décision s’inscrit dans une tendance plus large de restrictions visant la communauté transgenre aux États-Unis, notamment en matière de soins de santé, d’accès aux espaces publics et de reconnaissance des identités de genre.
Le débat sur l’inclusion des athlètes transgenres dans le sport féminin reste plus que jamais un sujet brûlant aux États-Unis.
Sonia Nikiema, Stagiaire
CS médias
