Le Comité National Olympique et des Sports Burkinabè (CNOSB) a ouvert, ce lundi 6 octobre, un séminaire de formation de dix jours à l’intention des différentes fédérations affiliées. Placée sous le thème de la gouvernance sportive, cette session vise à outiller les responsables fédéraux en matière de gestion administrative, financière et comptable.

Chaque année, l’État burkinabè accorde des subventions aux fédérations sportives. Cependant, les retards observés dans la justification des dépenses freinent souvent le décaissement global des fonds. « Ce n’est pas la faute de l’État, mais celle de certaines fédérations qui peinent à produire les pièces exigées », a rappelé le président du CNOSB, Jean Yameogo, avant d’ajouter que cette formation permettra d’harmoniser les pratiques afin que toutes les structures parlent désormais le même langage.
Selon Rasmané Ouédraogo, Directeur de la gestion des Finances, la formation se tiendra en deux phases : la première du 6 au 10 octobre, et la seconde du 13 au 17 octobre, avec deux groupes distincts de participants. Cette session permettra notamment d’expliquer aux fédérations comment établir des factures normalisées et des pièces justificatives conformes, pour éviter les erreurs récurrentes dans la gestion et la reddition des comptes.

Pour le président Singapinda Jean Yameogo, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de redynamisation du secteur sportif national. Il veut inculquer une culture de bonne gouvernance et de transparence, où chaque dépense pourra être tracée, justifiée et assumée. Une orientation forte, qui témoigne de la volonté du CNOSB avec l’appui de l’État burkinabè d’instaurer une gestion moderne, rigoureuse et exemplaire du mouvement sportif.
Au-delà d’une simple formation, cette rencontre se veut un tournant. Le CNOSB veut ainsi bâtir un sport burkinabè plus crédible, plus responsable et mieux gouverné où la performance sur le terrain rime désormais avec transparence dans les bureaux.
CS Medias









