Le Burkina Faso s’apprête à vibrer au rythme du sport et de la fraternité africaine. Du 12 au 19 octobre 2025, le pays accueillera la deuxième édition des Jeux de la Zone 3 de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).
Cet événement sportif d’envergure regroupera huit pays de la sous-région : la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Togo, le Nigeria, le Libéria, le Niger, le Mali et bien sûr, le Burkina Faso, pays hôte.
Pendant une semaine, les délégations s’affronteront dans 11 disciplines sportives parmi lesquelles l’athlétisme, le cyclisme, le volley-ball, le handball, l’haltérophilie, entre autres. Les compétitions se tiendront principalement au Stade du 4-Août et dans la salle du Comité National Olympique et des Sports Burkinabè (CNOSB) à Ouagadougou.
Pour Jean Singapinda Yaméogo, président du Comité National Olympique et des Sports Burkinabè (CNOSB) et également président de la Zone 3 de l’ACNOA, ces jeux représentent bien plus qu’une simple compétition.
« Notre objectif, c’est de permettre à nos confédérations d’avoir de la compétition, de se mesurer par rapport aux autres fédérations de la région. Cela permettra de juger leur niveau avant de prétendre à d’autres compétitions à l’international », a-t-il déclaré ce lundi matin lors d’une interview accordée à la presse.
Il a également souligné que ces jeux visent à renforcer la cohésion sociale, promouvoir l’entente sportive et consolider les liens de fraternité entre les peuples de la sous-région ouest-africaine.
L’organisation de cet événement continental est aussi perçue comme une victoire diplomatique pour le Burkina Faso, qui confirme son rôle moteur dans le développement du sport en Afrique de l’Ouest.
Jean Singapinda Yaméogo, très engagé à promouvoir l’image positive du Burkina Faso, voit dans ces jeux une opportunité stratégique de valorisation du pays sur la scène sportive régionale. Sa diplomatie active au sein de la Zone 3 de l’ACNOA a permis au Burkina Faso de décrocher l’organisation de cette deuxième édition, dans un contexte régional où la paix, l’unité et la jeunesse sont des priorités majeures.
« Nous espérons que les Étalons cyclistes remporteront beaucoup de médailles. Nous visons les médailles », a-t-il confié, exprimant son optimisme quant aux performances des athlètes burkinabè.
Tous les regards sont désormais tournés vers Ouagadougou, où plus de 500 athlètes et officiels sont attendus pour cette grande fête du sport africain. Le Burkina Faso, fort de son hospitalité légendaire et de ses infrastructures sportives mobilisées pour l’occasion, entend bien faire de ces Jeux une réussite totale, tant sur le plan sportif qu’organisationnel.
CS Médias
